L'IMAGE ET LA CULPABILITE
1- L'IMAGE ET LA CULPABILITE
Soyons clair ce dossier est complexe !
Mais qu’est-ce que c'est ce sentiment sournois qui pourrit la vie,
et enferme son image dans l’obscurité...
La culpabilité entraine avec elle toutes les dérives négatives de l’humanité...
De la délinquance...
A la misère...
De l’abandon...
A la drogue...
Du pervers à la victime...
Aux dérives religieuses...
Des troubles alimentaires...
De la tristesse au suicide...
La culpabilité n’a aucune pitié sur le comportement psychologique, et sa torture mentale n’a pas de limite.
2- COMPRENDRE
Pour y voir un peu plus clair et comprendre son mécanisme, observons la culpabilité de sa naissance à son accomplissement…
La culpabilité naît et prend forme dans un contexte familial...
L’enfant dépendant et sans défense voit son parent comme un unique protecteur...
Et son ultime sauveur...
Mais le parent « héros » fut jadis un enfant lui-même, et amène dans son éducation tout un arbre généalogique, autant dire qu’à cet instant précis les embrouilles commencent !
Son modèle affectif et moral dépend de l’exemple qu'il a reçu...
L’enfant devenu grand choisit alors de reproduire cet exemple...
Ou de s’en rebeller...
Mais quelque soit son choix, il s’inspire de son modèle éducatif...
Instinctivement l’enfant va "protéger" le parent en n'ayant ni la conscience ni le recul suffisant pour remettre en question son "héros"...
Un peu plus tard la critique sera comme une arme qu’il préfèrera retourner contre lui-même...
Préférant vivre dans le déni, plutôt que de se soumettre à l'idée que son « héros » n'en est pas un…
De cette intolérable compréhension naîtra un sentiment de culpabilité, celui d’être un « incapable » à ses yeux…
La culpabilité choisit comme terreau la frustration, pousse alors plusieurs formes de comportements et de conséquences…
3- SCHEMAS & FRUSTRATIONS
Dans une "grande généralité" voici quelques « schémas parentaux » existants et leurs modèles de frustration :
Les conformistes : Ils véhiculent les valeurs morales "patrie-famille", le conformisme "peut" empêcher toute créativité et liberté de s’exprimer.
Ici la culpabilité pousse sous le poids de la transmission.
Les élitistes : ils véhiculent le sentiment de perfection envers leur progéniture et font porter à l’enfant un destin qu’il n’est pas toujours prêt à accomplir, basé sur une interprétation qui désarme l’enfant de ses propres capacités.
Ici La culpabilité grandit sur la peur de l'échec...
Les déçus : ils véhiculent des « ambitions » non réalisées, et transfèrent leurs échecs ce qui ne laisse à l’enfant aucun moyen de s’exprimer en dehors des sentiments habités par les parents, qui sont celui de réussir à tout prix.
Ici la culpabilité pousse sur la perte de l'identité, et la peur de ne pas être à la hauteur des espoirs escomptés
Les narcissiques : ils véhiculent une concurrence et un transfert qui placent l’enfant dans un jeu de rapports de force qui le dévalorise ou le survalorise. En perte identitaire et existentielle, il devient un enfant objet.
Ici la culpabilité grandit dans l'oeil du désir du parent...
Les immatures : Ils véhiculent la théorie du « tout est permis » pas de cadre/ pas de règle /pas d’autorité pour un slogan "baba-cool" ! L'enfant sans méfiance et sans surveillance est exposé aux dangers de la vie.
Ici la culpabilitié fleurit sous le regard d'un parent impuissant par son manque d'autorité et d'attention...
Les menteurs : Ils véhiculent le silence et le déni pour « protéger » l’enfant. Ainsi ils évitent toute confrontation et aliènent l’enfant dans un questionnement interminable et secret, il apparaît un sentiment de solitude et de vide intérieur.
Ici la culpabilité grandit dans la folie du "non-dit"...
Les pervers : ils véhiculent la maltraitance à la pédophilie, leur abus de pouvoirs permet d'exulter leurs faiblesses au travers d'une violence morale, physique et psychologique, détruisant la construction de l’enfant.
Ici, la culpabilité se construit dans la haine du parent et dans la conviction que l'enfant le mérite.
Les abandonneurs : ils véhiculent l'abandon par leur incapacité à devenir parent, ils traumatisent l’enfant à vie.
Ici, la culpabilité fleurit dans la conviction que l'enfant ne mérite pas d’être aimé.
Les épuisés : ils véhiculent leur incapacité à gérer un enfant. Souci, travail, divorce, le parent délaisse l'éducation par épuisement, et c'est alors que l'enfant prend le dessus pour chercher ses limites: il devient un enfant tyrannique.
Ici la culpabilité grandit dans le regard d'un parent las et exaspéré...
Etc…
Pour ce qui est des parents parfaits … Attendez, on consulte les psys … ... ....
Ils n'en connaissent pas !
4- IL N’Y A PAS DE REDEMPTION SANS CULPABILITE...
La culpabilité démarre son processus sur un triste malentendu et un sentiment héroïque, pourtant elle finit sa course reproduisant l'erreur et la douleur, en puisant sa force dans la lâcheté, l’illusion et l’orgueil.
La culpabilité peut devenir un acte de bravoure quand elle se lie à la vérité. Elle devient un puissant vecteur menant à la conscience, et devient ainsi un savant dosage entre ombre et lumière dès lors que l’on fait un travail sur soi.
Se libérer de la culpabilité transcende nos démons, nos aspects obscurs, notre dévalorisation, en un héroïsme qui répare les générations à venir, laissant une trace à l’humanité toute entière…
Descendants de nazis, l'Héritage Infernal... par BonnePioche
5- LES GUIDES...
La culpabilité enferme l’image que l’on a de soi dans une histoire personnelle,
elle assombrit les couleurs et le rayonnement de son être…
Chaque schéma porte son image et sa douleur...
Trouver l’équilibre entre conscience et vérité, apaisement et liberté,
rend serein l’individu, et améliore ses relations affectives, sociales et professionnelles...
Le coaching en estime de soi intervient dans un travail de valorisation sur l’image que l’on a de soi…
Les psys apportent un travail de fond sur la culpabilité.